Punta Arenas*

Les photos viendront plus tard, mais Punta Arenas, c'est...

Depaysant...

Ca ressemble a une ville nouvelle au sud du monde.

Regne de la maison individuelle qui nous surprend toujours nous autres europeens, habitues a l'entassement vertical.

Evidemment la population n'est pas la meme.

Ici, l'etalement urbain n'a pas la meme mesure que dans nos peripheries francaises.

Peut on meme parler d'etalement urbain?

Et puis il faut tout relativiser, quand je parle de maison individuelle, ne revons pas, il ne s'agit pas de construction de 100 m2 pour 100 000 euros (promise par le Borlo)...

La construction ici est souvent modeste. On ne l'imagine pas vraiment conforme aux cahiers des charges du CSTB...

Est elle toujours parasismique dans ce pays ou la terre tremblait encore il y a qq jours?

Les fondations ceci, la zone est- elle hors d-eau?

A vue d'oeil, ca parait assez simple, une structure de bois, des cloisons en agglomere de bois, un carrelage en plastique dans les pieces humides, Habillage exterieur en tole ou agglomere peint. Toiture en tole d'acier.

Pour l'isolation et les fondations, je ne sais pas. Pas vu.

Les fenetres ouvrent souvent sur l'exterieur, ne disposent pas de volets et font entrer des quantites de lumieres a faire rever tous les constructeurs francais respectueux des normes d'isolation RT 2010.

Chez nous, il me semble parfois qu'on en revient a la mortifere meurtriere...

De belles astuces lumineuses de temps a autre.

Chauffage au gaz de ville dans toutes les maisons.

Et parlons un peu des facades... Materiaux, couleurs.

Ah ah... J'imagine une transposition en France et la jaunisse qu'en prendraient les architectes des batiments de France.

Voila, je venais a Punta Arenas avec l'idee de me balader au bout du monde et de lui trouver un sens specifique et particulier, et voila que je me retrouve a errer en ville le nez en l'air, curieuse des details de la vie quotidienne des habitants du bout du monde.

Et bien, grosse deception, les habitants du nouveau monde ne vivent pas dans les memes villes ni dans les memes maisons que nous, mais ils sont comme nous.

Certes, ils se levent plus tard le matin, se couchent plus tard le soir, mais ils sont comme nous...

Franchement etait ce bien la peine de venir jusque la pour ca?

Puisque c'est comme ca, je repars...

Pas bien loin, mais l'occasion d'un nouveau voyage en bus a bouffer du kilometre et du paysage dont je suis friande.